Données d'observation des pontes des tortues marines ACBM

Occurrence
Dernière version Publié par RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale le août 9, 2022 RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale

Téléchargez la dernière version de la ressource en tant qu'Archive Darwin Core (DwC-A), ou les métadonnées de la ressource au format EML ou RTF :

Données sous forme de fichier DwC-A (zip) télécharger 1 014 enregistrements dans Français (38 KB) - Fréquence de mise à jour: inconnue
Métadonnées sous forme de fichier EML télécharger dans Français (19 KB)
Métadonnées sous forme de fichier RTF télécharger dans Français (19 KB)

Description

Les données publiées ici sont celles des femelles de tortues marines observées au cours de la période de reproduction. Ce sont les occurrences des individus femelles qui viennent pondre sur la côte sud du Cameroun. Ce sont aussi des occurrences des traces et des nids de ces femelles. Les données indique également la menace observé (nids braconnés ou intactes, individus tués) au cours de la période de reproduction des tortues marines au Cameroun qui de septembre à mars de chaque année.

Enregistrements de données

Les données de cette ressource occurrence ont été publiées sous forme d'une Archive Darwin Core (Darwin Core Archive ou DwC-A), le format standard pour partager des données de biodiversité en tant qu'ensemble d'un ou plusieurs tableurs de données. Le tableur de données du cœur de standard (core) contient 1 014 enregistrements.

Cet IPT archive les données et sert donc de dépôt de données. Les données et métadonnées de la ressource sont disponibles pour téléchargement dans la section téléchargements. Le tableau des versions liste les autres versions de chaque ressource rendues disponibles de façon publique et permet de tracer les modifications apportées à la ressource au fil du temps.

Versions

Le tableau ci-dessous n'affiche que les versions publiées de la ressource accessibles publiquement.

Comment citer

Les chercheurs doivent citer cette ressource comme suit:

Ayissi I (2022): Données d'observation des pontes des tortues marines ACBM. v1.1. RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale. Dataset/Occurrence. https://ipt-cameroun.gbif.fr/resource?r=donnees-pontes-acbm&v=1.1

Droits

Les chercheurs doivent respecter la déclaration de droits suivante:

L’éditeur et détenteur des droits de cette ressource est RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale. Ce travail est sous licence Creative Commons Attribution (CC-BY) 4.0.

Enregistrement GBIF

Cette ressource a été enregistrée sur le portail GBIF, et possède l'UUID GBIF suivante : 524517d8-31f2-4e14-84e4-fee2ecab3c8c.  RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale publie cette ressource, et est enregistré dans le GBIF comme éditeur de données avec l'approbation du GBIF Cameroon.

Mots-clé

Occurrence; tortues marines; pontes; Cameroun; Observation; tortues marines; pontes; Cameroun

Contacts

Isidore Ayissi
  • Créateur
Président national
ASSOCIATION CAMEROUNAISE DE BIOLOGIE MARINE (ACBM)
CM
Isidore AYISSI
  • Fournisseur Des Métadonnées
  • Personne De Contact
Président national
ASSOCIATION CAMEROUNAISE DE BIOLOGIE MARINE (ACBM)
+237654476980
Ursla Koumbo
  • Publicateur
Coordinatrice

Couverture géographique

Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach. -Flore Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985). -Faune La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011). -Climat La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm. -Pédologie Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues. -Population L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins. Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.

Enveloppe géographique Sud Ouest [2,175, 9,624], Nord Est [3,294, 10,305]

Couverture taxonomique

Données de 4 espèces de tortues marines fréquentes sur les cotes camerounaises

Species Lepidochelys olivacea (tortue olivâtre), Dermochelys coriacea (tortue luth), Chelonia mydas (tortue verte), Eretmochelys imbricata (tortue imbriquée)

Couverture temporelle

Date de début / Date de fin 2013-10-01 / 2021-04-30

Données sur le projet

Cameroon's Atlantic waters host a variety of threatened marine animals, including five species of marine turtles. Despite the international importance of Central African sea turtle populations, status and trends of sea turtles occurring in Cameroon has not been properly assessed to date. With technical support from the Network of Actors for the Protection of Marine Turtles in Central Africa (RASTOMA), four civil society organizations (CSOs)—including the Cameroonian Association of Marine Biology, KUDU A TUBE, the African Marine Mammal Conservation Organization and TUBE AWU—have been collecting data on marine turtles in a synchronous and homogeneous way. These data already feed the world database of marine turtles and the Marine Turtle Specialist Group reports for the IUCN Red List of Threatened Species. The goal of this project is to establish a reliable and functional database of marine turtles in Cameroon using national and GBIF standards for the benefit of Cameroonian institutions. The above four CSOs will have the competence to digitize and centralize the data of marine turtles, feeding the national database. By the end of the project the database will have information on the number of nesting events, marine turtle bycatch, strandings and other observations—also accessible through GBIF. The database will allow for out the first population trend assessment of marine turtles in Cameroon. Results will feed the national strategies for Coastal Biodiversity and Marine Protected Areas Management and influence coastal development policies.

Titre Renforcer les capacités des organisations de la société civile à créer et à contribuer à une base de données unique sur les tortues marines au Cameroun
Identifiant BID-AF2020-138-INS
Financement BID programme BID-AF2020-138-INS

Les personnes impliquées dans le projet:

Koumbo Ursla
  • Publicateur

Méthodes d'échantillonnage

-Données ponte Sur la zone d’étude, 10 plages de ponte prioritaires (Ipenendjé, Béyo, Békollobé, Lolabé, Bouchibilika, Eboundja, Grand-Batanga, Bwambe, Mpalla et Londji 2) ont été identifiées et ont été suivies lors des patrouilles matinales ou nocturnes à une fréquence de 3 patrouilles par semaine du mois de septembre à avril chaque saison soit 8 mois par saison, les tortues sont identifiées et baguées aux bagues Monel en inox et les éléments de biométries pris à l’aide d’un mètre ruban et ces éléments seront consignées dans les fiches de terrain avant d’être analyser avec un logiciel approprié: 10 techniciens patrouillent quotidiennement les plages et avec à leur tête un chef de patrouille permettent de vérifier la conformité des résultats. La présence quotidienne des patrouilleurs permet de réduire le braconnage et réduire l’impact et la production d’indicateurs pourra alimenter les stratégies de conservation.

Etendue de l'étude Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach. -Flore Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985). -Faune La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011). -Climat La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm. -Pédologie Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues. -Population L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins. Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.

Description des étapes de la méthode:

  1. Collecte des données sur le terrain avec un cahier de note Après vérification, enregistrement sur les fiche de suivi de terrain enregistrement des données sur Excel nettoyage et formatage au standard darwin

Citations bibliographiques

  1. Letouzey, R., (1985). Notice de la carte phyto-géographique du Cameroun. 1 :500 000 4/TV ; Domaine de la forêt dense humide toujours verte-groupement 185à 267 ; 95-142. Ayissi, I. Impact de la pêche artisanale sur les tortues marines des herbiers marins du Sud Cameroun : possibilités de conservation. Thèse de Doctorat, Ph.D soutenue à l’Université Abdelmalek Essaadi, Tetouan-Maroc. 152p. Ayissi, Van Waerebeek, Segniagbeto (2011). Exploratory Survey of Cetaceans and their Status in Cameroon. Prepared for: CMS/UNEP Convention for the Conservation of Migratory Species of Wild Animals and The Colombus Zoo Conservation Fund, Ohio. 22p. Olivry, J. C. (1986). Fleuves et Rivières du Cameroun. Thèse d’Etat. MESIRES-ORSTOM. Collection «Monographiques hydrologiques ORSTOM» n° 9. Paris : 733p.

Métadonnées additionnelles